Élaboration

L’ Eau : La phase de la terre et de l’eau se passe comme chez n’ importe quel potier qui tourne ses pots. A fin de supporter la température dont les cendres ont besoin pour fondre j’ utilise du grès et de la porcelaine. Le grès va s’habiller de couleurs sombres, de fer. La porcelaine portera les habits de la cendre toute seule, qui a toujours de tons plus délicats et qu’on voit mieux sur le blanc. Tous les pots ont été tournés parce que le cercle centre et moi, je suis très distraite. Quand ils commencent à sécher c’est bien de les tournasser une base qui servira à les tenir pendant l’émaillage et sur laquelle ils vont s’appuyer dans le four. Avant de les cuire (à 950º) ils doivent être bien secs. Si non, ils éclateraient pendant la cuisson qui dure à peu près huit heures.

LA CENDRE : Finie cette phase commence le processus long et laborieux de la préparation des cendres. D’abord il faut trouver de quoi brûler ou qu’est ce qu’il y a déjà de brûlé. Si on a de contacts à la campagne c’est plus facile. Une fois qu’on a la cendre d’une seule espèce de plante, il faut la nettoyer, tamiser, enlever tous les imbrûlés, la laver, la broyer et la faire sécher. Après on la mélangera à des différentes proportions de deux de ses composants : la silice et l’alumine. Ces essais (dont je fais normalement vingt par cendre) une fois défournés vont nous indiquer quels formules nous donneront des émaux qui fondent à notre température de cuisson, qui ne coulent pas et qui sont beaux.

L'ÉMAILLÉ : La cendre est hydrophile mais pas soluble, elle aime l’eau mais elle ne s’y laisse pas défaire. Quand on la lui ajoute et qu’en remuant on y trempe les pots biscuités, ceux-ci sont prêts à être enfournés. L’eau s’évapore tout-de suite et la poudre de cendre ou de minéral reste légèrement adhérée au tesson.

LE FEU : Ces émaux ont besoin de 1280º pour fondre et vitrifier. Ils ont aussi besoin d’être cuits en réduction d’oxygène, c'est-à-dire que pendant son passage dans le four les oxydes qu’ils sont deviennent de silicates. Pour obtenir ce résultat « il suffit » de fermer en partie l’entrée d’oxygène au four. Les flammes, qui ont besoin d’air pour pouvoir brûler, iront le chercher dans la composition chimique de l’émail. Beaucoup de couleurs apparaitront alors sur les pots. Mes premiers fours avaient l’air de films en noir et blanc. Ce processus du four dure environ neuf heures. Les formes sont simples et la plupart sont faites pour être utilisées. Les couleurs viennent presque toujours du fer avec peu d’exceptions (cobalt, cuivre) et habillent en foncé le grès et en clair la porcelaine.


	L’ Eau : La phase de la terre et de l’eau se passe comme chez n’ importe quel potier qui tourne ses pots. A fin de supporter la température dont les cendres ont besoin pour fondre j’ utilise du grès et de la porcelaine. Le grès va s’habiller de couleurs sombres, de fer. La porcelaine portera les habits de la cendre toute seule, qui a toujours de tons plus délicats et qu’on voit mieux sur le blanc. Tous les pots ont été tournés parce que le cercle centre et moi, je suis très distraite. Quand ils commencent à sécher c’est bien de les tournasser une base qui servira à les tenir pendant l’émaillage et sur laquelle ils vont s’appuyer dans le four. Avant de les cuire (à 950º) ils doivent être bien secs. Si non, ils éclateraient pendant la cuisson qui dure à peu près huit heures.


	LA CENDRE : Finie cette phase commence le processus long et laborieux de la préparation des cendres. D’abord il faut trouver de quoi brûler ou qu’est ce qu’il y a déjà de brûlé. Si on a de contacts à la campagne c’est plus facile. Une fois qu’on a la cendre d’une seule espèce de plante, il faut la nettoyer, tamiser, enlever tous les imbrûlés, la laver, la broyer et la faire sécher. Après on la mélangera à des différentes proportions de deux de ses composants : la silice et l’alumine. Ces essais (dont je fais normalement vingt par cendre) une fois défournés vont nous indiquer quels formules nous donneront des émaux qui fondent à notre température de cuisson, qui ne coulent pas et qui sont beaux.

	L'ÉMAILLÉ : La cendre est hydrophile mais pas soluble, elle aime l’eau mais elle ne s’y laisse pas défaire. Quand on la lui ajoute et qu’en remuant on y trempe les pots biscuités, ceux-ci sont prêts à être enfournés. L’eau s’évapore tout-de suite et la poudre de cendre ou de minéral reste légèrement adhérée au tesson.

	LE FEU : Ces émaux ont besoin de 1280º pour fondre et vitrifier. Ils ont aussi besoin d’être cuits en réduction d’oxygène, c'est-à-dire que pendant son passage dans le four les oxydes qu’ils sont deviennent de silicates. Pour obtenir ce résultat « il suffit » de fermer en partie l’entrée d’oxygène au four. Les flammes, qui ont besoin d’air pour pouvoir brûler, iront le chercher dans la composition chimique de l’émail. Beaucoup de couleurs apparaitront alors sur les pots. Mes premiers fours avaient l’air de films en noir et blanc. Ce processus du four dure environ neuf heures. Les formes sont simples et la plupart sont faites pour être utilisées. Les couleurs viennent presque toujours du fer avec peu d’exceptions (cobalt, cuivre) et habillent en foncé le grès et en clair la porcelaine.